Trébeurden > Roscoff
Jeudi 15 juillet 2021
Ce jeudi 15 juillet nous voulions faire route vers l’Aber Wrac’h, à 52 miles de Trébeurden. Nous devions avoir du vent du NO, mais dès notre sortie, nous nous rendons compte qu’il vient d’ouest. Cela devient coutumier : trompés par la météo nous ne pourrons pas sortir le spi aujourd’hui puisque la navigation devra se faire soit (de nouveau) en louvoyant au près, soit vent dans le nez, au moteur.
Finalement nous déciderons de faire route majoritairement à la voile et de raccourcir l’étape pour descendre plutôt sur Roscoff (15 milles).
09:05 : Démarrage des pontons de Trébeurden. Nous naviguons pendant 40 minutes au moteur en direction des Sept Îles qui se trouvent au nord-ouest de Trébeurden. Une houle mi-longue (4 secondes entre deux vagues) et profonde de 80cm se fait sentir très vite en plein dans le nez de Flóki qui enfourne.
09:50 : Cp 328°, vitesse 5,6nds, vent O 5,7nds : on hisse la grand-voile et changeons de cap pour nous mettre au près. A 10h00 nous envoyons le génois, à 10h07 nous effectuons notre premier virement de bord.
10:40 : cap 355°, vitesse 6,3nds, vent O 8nds : nous passons au niveau du plateau du Triagos et son phare trapu, que nous laissons à tribord avant pour virer de bord. Le vent n’est pas très fort mais nous avançons et nous décidons de couper le moteur à 11h35. Nous sommes au près serré.
Nous passons les rochers du Méloine à bâbord, dépassons un petit bateau moteur avec 1 homme à bord, et un jeune qui fait du snorkeling autour. Nous croisons un premier voilier, l’Indiana Song.
13:40 : Cap 25°, vitesse 3,9nds, vent NNO 9,4nds : le vent a changé de direction, nous sommes toujours au près. Il y a du monde sur l’eau. A 14h00 nous croisons le Falghun sur lequel nous avons priorité et qui change de cap pour nous laisser passer.
14:05 : Cap 274°, vitesse 5,3nds, vent NO 11,9nds : nous avons viré de bord pour nous rapprocher d’une jolie goélette que ses magnifiques voiles blanches font avancer à petite vitesse. C’est la Belle Poule, que nous voyons glisser à notre tribord.
14:27 : Cap 200°, vitesse 3,7nds, vent NO 8,5 nds : nous changeons de cap pour nous diriger vers Roscoff. A 14h50 nous affalons les voiles et allumons le moteur. Une épaisse nappe de brume nous cache la côte.
C’est finalement une purée de pois que nous traversons pour arriver au port du Bloscon de Roscoff.L’agent du port nous accueille, la houle est contre nous, le vent dans notre dos, ce qui facilite notre arrivée aux pontons. A 15h15 nous arrêtons le moteur.
Le port de plaisance du Bloscon à Roscoff
Le port du Bloscon à Roscoff est une grande et belle marina à deux entrées : une entrée nord (via le port commercial) et une entrée sud (ne pas essayer à marée basse quand on a un tant soit peu de tirant d’eau). Le port est éloigné du centre-ville d’environ 2km et à part les baguettes et les viennoiseries qu’on peut commander la veille au bar de la Hune (sur le port) aucun avitaillement n’y est possible. En saison (été) une navette gratuite fait le tour de la presqu’île de Roscoff et passe par le vieux port (nombreuses boulangeries) et le seul supermarché proche (au sud de la ville) : un Casino.
On s’annonce sur la VHF, canal 9 et un agent du port vient vous accueillir (7-21h, 7/7j en saison). Il faut absolument essayer d’arriver à l’étale si vous arrivez hors de ces heures, car le courant de marée y est fort : nous avons vu plusieurs bateaux en faire les frais. Les sanitaires sont propres et il y a des WC sur les pontons, auxquels on accède par carte magnétique jetable. De nombreux shipchandlers sont présents sur les lieux, ainsi qu’une grande aire de carénage.
Pour notre tirant d’eau, nous avons payé 32€/nuit (201€ par semaine ou 602€/mois).
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