Roscoff > Aber Wrac'h
Samedi 14 août 2021
Ce samedi 14 août 2021, nous reprenons la navigation après un mois d’escale à Roscoff par un temps sec et ensoleillé qui laisse présager une très belle navigation, pour peu que le vent soit avec nous.
La route que nous avons choisie passe entre l’île de Batz et Roscoff, un slalom entre les cailloux pour rejoindre le large et parcourir les quelque 15 milles qui nous séparent de notre destination : l’Aber Wrac’h, le premier et le plus large des abers bretons.
10:00 : Flóki quitte le ponton visiteurs de Roscoff avec l’aide de nos amis Bernard et Soizik, du ponton F, qui sont gentiment venus nous assister et prendre quelques photos de notre départ.
10:30 : cap 275°, vitesse 4,5nds, vent O 3,2nds : nous passons devant Roscoff qui brille au soleil et ajustons notre cap pour slalomer entre la presqu’île de Perharidy et l’île de Batz, évitant les cailloux et les inévitables casiers, très nombreux à cet endroit.
10:39 : Nous croisons à tribord la vedette qui ramène les touristes de l’île de Batz vers Roscoff. A 10h56 nous avons rejoint la pleine mer. Il reste à attendre le vent pour sortir les voiles.
11:10 : cap 304°, vitesse 3,9nds, vent NO vitesse 7,5nds : sous cette légère brise qui se lève, nous envoyons la grand-voile en laissant le moteur allumé pour garder de la vitesse. 11:30 : cap 251°, vitesse 5,2nds, vent ONO 6,8nds : ajustement de cap, envoi du génois et navigation au plus près du vent.
13:00 : cap 276°, vitesse 5,1nds, vent ONO 9,2 nds : extinction du moteur. Nous virons deux fois de bord sur les deux heures qui suivent, louvoyant au près serré sous une brise qui forcit doucement.
15:36 : cap 285°, vitesse 4,3nds, vent OSO 18,7nds : le vent est enfin établi, nous prenons un ris dans la grand-voile par précaution et enroulons le génois à 2 ris. Nous effectuons encore un virement de bord, toujours au près serré. L’Aber est en vue.
16:25 : à la hauteur de l’île Vierge qui marque l’entrée de l’Aber Wrac’h, nous nous mettons face au vent, affalons la grand-voile, enroulons le génois et allumons le moteur. L’agent de port vient nous accueillir à l’entrée de la marina et nous propose une place en bout de ponton, ce que nous refusons, préférant tester la tranquillité de la bouée.
17:10 : c’est notre premier amarrage à la bouée, réussi haut la main grâce à l’aide et aux explications de l’agent de port.
Escale à l’Aber Wrac’h
L’accueil par l’agent de port de l’Aber Wrac’h est très utile, c’est lui qui vous place sur les pontons visiteurs ou à la bouée. Il n’y a pas de catways visiteurs. Les bouées ne sont jamais à couple(1), sauf s’il y a vraiment une tempête au large et qu’il faut placer les navires en urgence. Les sanitaires sont corrects, propres mais vieillots et manquant de confort.
(1) à couple : un bateau s'amarre à un autre bateau déjà amarré au ponton ou à la bouée. Cette technique permet d'avoir un amarrage même quand toutes les places sont prises, L'inconvénient majeur de cet amarrage (quand il est au ponton) est que l'équipage du bateau à couple doit passer sur le bateau voisin pour accéder au ponton,
Pas d’avitaillement au port, mais au petit bourg de Landéda, à environ 1,5km de la marina. On peut louer des vélos pour s’y rendre (prenez un électrique car ça monte sec) ou prendre le bus. Nous avons préféré faire le trajet à pied, avec prudence cependant car il n’y a pas de trottoir sur petite route départementale où les gens roulent très vite.
Dans le bourg, il y a deux boulangeries (toutes fermées le lundi) et un supermarché UTile. Le petit village de Landéda ne nous a pas paru exceptionnel pour ce que nous en avons vu, exception faite du joli clocher en pierre de son église, de quelques maisons joliment rénovées et de vieilles pierres.
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