Port La Forêt > Port Sainte-Marine⚪
Mardi 28 juin 2022
Nous avons décidé de rallier l’Odet, ce beau fleuve qui relie Quimper à la mer. Dans l’idéal, nous aimerions y mouiller le plus près possible de Quimper afin de pouvoir visiter la ville. La réalité en décidera autrement.
Notre départ de Port La Forêt n'est pas simple, l’espace pour manœuvrer ne manque pas mais Flóki ne recule plus aussi bien sur son pas depuis quelques temps, il doit y avoir un problème à l’hélice… Sans doute une conséquence invisible de notre embarquement d’une palanque de pêche il y a un mois (voir épisode Concarneau > Plage de Trévignon ⚓). Affaire à suivre…
Arrivés dans l’Odet fatigués par une navigation courte mais musclée (au près, avec entre 18 et 23 nœuds de vent), nous décidons de nous poser à la bouée dans le petit port de Sainte-Marine, sur la rive droite du fleuve.
Nous constatons que l’Odet n’est pas si navigable que cela : entre les marées il faut compter avec un courant de 3 à 8 nœuds et la navigation dans le fleuve demande de slalomer entre les nombreuses bouées des plaisanciers tout en évitant les grosses vedettes promenade qui remontent et redescendent le fleuve entre Quimper et Bénodet. Il y a aussi les fonds vaseux qui affleurent et enfin, aucun chenal et pas de balisage. On a beau avoir des cartes, cela ne fait pas rêver…
Le petit port de Sainte-Marine est très sympa, les prix sont raisonnables et nous arrivons juste le jour du marché qui se déroule non loin des cales. Le tour du village est sympa, il abrite une excellente boulangerie à 600m du port, dont les pains ont été plusieurs fois primés. Aucun distributeur de billets dans en revanche. Plusieurs restaurants et bars donnent sur le port et leurs tarifs sont corrects. Sur le port il y a aussi l’Abri du Marin avec sa façade rose, qui organise des expositions temporaires.
La petite randonnée pédestre de 9km que nous avons effectuée jeudi 30 juin sur le sentier côtier, à travers le Bois de Roscouré nous a permis de remonter l’Odet jusqu’au-delà du pont de Cornouailles, pour en admirer une partie un peu plus sauvage, là où les bouées s’arrêtent. Ici, le sentier côtier et les différents chemins pédestres sont gérés par le Conservatoire du Littoral, et sont donc entretenus et très bien balisés. Nous ne sommes plus en Riviera Bretonne, mais de retour en pays Bigouden, et ça fait plaisir !
Demain nous partirons pour mouiller dans l’Anse de Sainte-Evette avant de passer le Ras de Sein.
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